• N.D. des 3 AVE MARIA

    FONDEMENT THEOLOGIQUE
    Si l’on veut remonter à l’origine première de cette dévotion, à la fois simple et sublime, des Trois Ave Maria, il faut pénétrer jusque dans les profondeurs du mystère de l’adorable Trinité.C’est de toute éternité que les trois Personnes divines se sont complu à prédestiner Marie, leur chef-d’œuvre de prédilection.Un pieux auteur nous représente ces trois Personnes adorables saluant, tour à tour, la divine Marie. Il s’exprime ainsi : « Ave, c’est le mot de Dieu le Père, étonné, pour ainsi dire, et ravi de la beauté de son ouvrage… — Ave, c’est le mot de Dieu le Fils, du Verbe éternel, sagesse et intelligence du Père, miroir parfait de sa parfaite beauté, splendeur éternelle de son éter­nelle lumière… Ave, c’est le mot de Dieu le Saint-Esprit : Ave, mon Epouse incomparable, mon unique, ma belle, choisie entre toutes les filles de l’homme, sanctifiée dans les desseins de l’éternelle miséricorde, préservée par la divine attention du Père et du Fils, et par mes jalouses préférences… »

    FONDEMENT HISTORIQUE
    Appuyé sur des données historiques et sur les pieuses révélations faites à la Vénérable Marie d’Agréda, dans sa Cité mystique, nous sommes en droit de conclure que les Trois Ave Maria ont dû être pratiqués dès les temps apostoliques, spécialement à partir de la glorieuse Assomp­tion de la Bienheureuse Vierge.Voici, en effet, ce que dit la Vénérable Marie d’Agréda, dans sa Cité mystique, tant estimée par Dom Guéranger : « Saint Pierre et Saint Jean, étant entrés dans le petit oratoire où le corps de la Vierge Immaculée était étendu, sans vie, sur un lit d’honneur, ils virent une grande lumière qui l’environnait, et ils entendirent la musique céleste des anges qui chantaient : « Ave Maria, gratia plena, Dominus tecum. » Et il y en avait d’autres qui redisaient, après chaque Ave Maria répété trois fois : « Vierge avant le divin enfantement, — Vierge pendant le divin enfantement, — Vierge après le divin enfantement. » Et, dès lors, continue la Vénérable, plusieurs fidèles de la primitive Eglise eurent de la dévotion pour ce divin éloge de la très pure Marie ; depuis ce temps-là, il est arrivé, par tradition, jusqu’à nous qui le connaissons, et la sainte Eglise l’a confirmé.

     Statue en régule repeinte en doré, marquée devant "N.D. des III AVE MARIA" signée au dos "C. LEBERT SC"
    et dans le nimbe ces mots latins : SAPIENTA  MISERICORDIA  POTENTIA ( Sagesse - Miséricorde - Puissance)